L'histoire des Pokemon™
Tout commence le 27 février 1996 au Japon. Ce jour est à marquer d’une pierre blanche dans l’histoire du jeu vidéo, du jeu de cartes à collectionner (JCC en français ou TCG en anglais pour Trading Card Game), du jouet, de la télévision, du cinéma, de l’édition, et plus généralement dans l’histoire du monde contemporain tant le phénomène est d’une étendue difficilement mesurable.
A cette date, les japonais (petits et grands) découvrent deux jeux vidéo pour la célèbre Game Boy (console de jeu portable sortie au Japon le 30 avril 1989 développée par Gunpei Yokoi du département recherche et développement du Groupe Nintendo) intitulés Pocket Monsters Vert et Pocket Monsters Rouge. L’engouement est immédiat et d’une ampleur sans précédent au Japon. Les jeux s’arrachent et se vendent très vite à plus de 10 millions d’exemplaires ; chiffre impensable pour l’époque.
C’est à la société Game freak (Gēmu Furīku) fondée le 26 avril 1989 à Tokyo en la personne de son président Satoshi Tajiri et du dessinateur Ken Sugimori que l’on doit cette création qui va devenir ensuite une saga visible sur tous les médias.
Les nippons adoptent les Pockets Monsters crées 6 ans plus tôt par Satoshi Tajiri et son équipe. Tajiri était, comme de nombreux enfants japonais, adepte depuis son plus jeune âge des herbiers et de la capture d’insectes pour en découvrir et en analyser les caractéristiques. C’est cette passion ancrée en lui qui va le pousser à réfléchir sur un concept dérivé. Les Pockets Monsters (en japonais « Poketto Monsutā ) sont nés.
En quoi consiste le jeu vidéo Pocket Monsters à sa sortie en 1996 ? Les codes sont très simples et ne changeront pas par la suite dans leur principe. Ils consistent en la capture, l'élevage, les combats et l'échange de Pocket Monsters.
La naissance des TCG (Trading Card Game) ou JCC (Jeu de Cartes à Collectionner):
Ce n’est qu’au mois de novembre 1996 que les cartes Pokemon (contraction des termes pocket et monster signifiant en français « monstre de poche ») sont nées ; neuf mois après la sortie des premiers jeux vidéo à succès. C’est la société Media Factory (fondée le 01 décembre 1986) qui éditent les fameuses cartes à jouer et à collectionner. The Pokemon Company en assure l’édition depuis 2006.
Voici à quoi ressemblaient les premières cartes Pokemon:
Chaque joueur (que l’on nomme « dresseur ») a pour but de capturer, d’entraîner, de faire combattre ou d’échanger un maximum de créatures parmi une liste de 150 (ce nombre a par la suite évolué) regroupées au sein du Pokédex (« Pokémon Zukan » en japonais), signifiant « Encyclopédie Pokémon». La puissance des Pokémon au combat est déterminée par leurs statistiques d'attaque, de défense et de vitesse et ils peuvent apprendre de nouvelles capacités en accumulant des points d'expérience ou si leur dresseur leur donne certains objets.
D’autres versions du jeu vidéo furent éditées par la suite (version bleue et version jaune) et distribuées dans le monde entier. Le succès fût au rendez-vous. Ce duo de jeux se vendit à plus de 31 millions d’exemplaires :
la saga Pokemon était lancée et rien n’allait l’arrêter !
Tandis que le développeur de jeux vidéo Game Freak comptait conclure la saga Pokémon avec la deuxième génération comprenant Pokemon Or, Argent et Cristal au début des années 2000, la série en est actuellement à sa huitième génération, inaugurée avec Pokemon Epée et Bouclier en 2019.
En 2021, la franchise comptant 898 Pokemon répartis sur les huit générations a soufflé ses 25 bougies. Et l'aventure ne va pas s'arrêter là ! ...
Qui est le premier Pokemon ?
Savez-vous quel Pokemon est apparu le premier ?
Nombreux sont ceux qui seraient tentés de répondre « ben oui, facile ! c’est Bulbizarre puisque c’est le Pokemon numéro 01 sur le Pokédex ». Et là retentit le buzzer de l’erreur grave !
Pour d’autres, c’est qui ? : « Ben facile, Pikachu, on le voit partout ! » Et là retentit le buzzer de l’erreur grave ! Ça fait quand même deux coups de buzzer là !
Moi je sais, fastoche ! C’est Dracaufeu et Carapuce car ils sont apparus les premiers sur les jeux Game Boy Pocket Monsters Rouge et Vert sortis le 27 février 1996. Et là, buzzer ou pas à votre avis ?
Ben oui, troisième fois !
Contrairement à beaucoup d’idées reçues, le premier Pokemon ayant été mis en avant pour caractériser la série est Rhinocorne avec son évolution Rhinoféros que l’on verra très vite plus souvent. C’est le 112 ème Pokemon dans le Pokédex. Il a été dessiné par Ken Sugimori (personnage important au sein de Game freak), dessinateur des artworks originaux pour les jeux vidéo Pokemon et de très nombreuses cartes à jouer.
Rhinocorne (contraction des mots « rhinocéros » et « corne ») est un Pokemon de type roche et sol. Il est fait de pierre et est ultra résistant. Ses deux défauts : un cerveau peu développé (il oublie souvent pourquoi il a commencé à charger) et de courtes pattes ne lui permettant pas de tourner en chargeant. Bref, il veut bien faire mais n’y arrive pas toujours soit à cause de son physique, soit à cause de son peu d’intelligence.
Rhinoféros (contraction des mots « rhinocéros » et « féroce ») est l’évolution de Rhinocorne. Il est fait de pierre résistante à la lave et est un bipède beaucoup plus intelligent que Rhinocorne. En faisant tourner sa corne comme une perceuse, il peut même briser un diamant à l'état brut.
Ne faisant pas l’unanimité chez Game Freak, on verra encore ce Pokemon dans les versions suivantes mais plus comme combattant. Une sorte d’hommage lui sera rendu dans les versions Rouge, Bleue et Jaune puisqu’il deviendra le gardien de pierre à l’entrée des arènes de la région de Kanto et prendra la forme de statues.
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